jeudi 28 février 2013

Le volley ball Haïtien au rendez- vous

Selon les autorites de la Fédération Haïtienne de Volleyball , du 26 au 29 avril prochains, le volleyball masculin participera à la 2e phase des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 à Sainte Lucie. Du 21 au 24 juin 2013, ce sera le tour de la sélection féminine en Grenade. Déjà, la Fédération Haïtienne de Volleyball ne sait à quel Saint se vouer pour respecter ces rendez-vous tant les déplacements sont coûteux dans ces pays . À ce sujet, Madame Margareth Graham, présidente de la Fédération Haïtienne de Volleyball, reconnaît que « Pour aller à Sainte Lucie, le billet, suivant l’itinéraire choisi, était entre $1200 et $1500 US par personne, il y a de cela trois semaines. Avec une délégation de dix-huit personnes, nous parlons de $27 000 (pour l’instant), auquel il nous faut ajouter le coût du visa d’entrée à Sainte Lucie (visa Schengen) qui avoisine les $100US par personne. Donc, près de $30 000 US, sans compter le séjour à l’hôtel pour la délégation, à l’aller comme au retour, dans un des pays de transit, les dépenses d’uniformes des membres de la délégation et d’autres dépenses connexes. Nous avons aussi étudié la possibilité d’un déplacement par avion charter. Pas moins cher. La cotation reçue d’une compagnie locale s’élève à $35 000 US. Pour pallier ce handicap, madame Graham pense que le sport haïtien devrait bénéficier des retombées de cette organisation régionale. « Nous savons que les citoyens haïtiens ont besoin de visa d’entrée pour se rendre dans les pays de la CARICOM. Justement, les déplacements que nous aurons à faire à Sainte Lucie et en Grenade illustrent bien cette exigence. Je pense que les athlètes et artistes haïtiens, devant prendre part à des activités officielles dans ces pays, devraient bénéficier d’un visa de courtoisie, ce qui faciliterait et encouragerait ce type d’échanges entre Haïti et les pays de la CARICOM. Ce serait un bon pas de franchi », a-t-elle estimé. Considérant les démêlés auxquels il faut faire face à chaque déplacement dans la Caraïbe, l’idée que les sportifs puissent bénéficier de la libre circulation dans l’espace Caricom est bienvenue. Sera-ce un vœu pieux ? C’est dans les cordes du pouvoir haïtien de travailler avec les autres pays membres afin de mettre un terme à ce casse-tête qui tue le peu de ressources des associations sportives.

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